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DAF 55

les voitures anciennes

DAF 55 variomatic

La DAF à Blandas (on peut prononcer Blandaf)
 
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C'est pas le tout d'avoir une voiture ancienne, il faut s'en servir ! En fait c'est ce que je fais au quotidien. Cependant la circulation urbaine n'est pas le terrain de jeu idéal d'une voiture, même d'une DAF. Aussi, pour répondre à l'invitation d'assister à l'assemblée générale du VA 60 le dimanche 13 décembre, c'est la DAF 55 qui nous emmènera à Blandas. Mon épouse me demande seulement si le chauffage est digne de cette appellation, ce à quoi je réponds par un évasif veirem be qu'on peut traduire par "on verra bien" !

Nous serons accompagné par une MARTIN SEVEN, réplique de la célèbre Lotus 7, roadster anglais au confort plus que minimaliste. Pour pimenter notre promenade, la météo annonce quelques chutes de neige avec un cumul autour des 8 cm. Veyrem bé ... (nous verrons bien) !

Le départ est fixé à 8 heures pour parcourir les 95 km qui nous séparent de Ganges, point de rendez-vous, où il nous faut être à 9 heures 30. Nous commencerons par une côte réputée pour ses passages glissants, la Côte de La Cavalerie, ancienne Nationale 9. A l'heure dite, Faï tirar (roule ma poule pour ceux qui ne comprennent pas l'Occitan). Pas question de ralentir l'autre voiture, aussi c'est à allure soutenue que ce périple débute. La DAF 55 se montre tout à fait à la hauteur. Les relances sont efficaces, la tenue de l'essieu arrière demeure convenable. Le moteur tourne assez haut dans les tours et mon épouse est obligée de se tenir pour ne pas être balottée dans les virages. Par contre, un bon point pour monsieur SOFICA, son chauffage est exemplaire, il fait chaud dans ma voiture. La traversée du Larzac, aux 110 km/h règlementaires ne pose aucun problème. Je trouve même le dosage adéquat de la commande des gaz, ce qui me permet de rouler à cette vitesse sans être accéléré à fond. L'effet surmultpliée du variomatic est épatant. Une courte pause-café à Nant pour nous rendre compte que nos amis sont frigorifiés et on repart pour "tenir l'heure". Nous roulons dans les Cévennes, du coup, quand ça ne monte pas, c'est que ça descend. Les plaquettes n'adorent pas ma façonn de conduire dans les descentes, aussi, je change de tempo pour un rythme un peu moins rapide. Le Vigan, au fond de la vallée, c'est là que nous rencontrons les premiers flocons et les premières chicanes mobiles. On remonte des voitures qui roulent à 20 à l'heure maxi. Nous avons des "propulsion" et nous sommes ralentis par des voitures modernes, un comble. A un moment, l'oreille gauche se met à me siffler, juste après un dépassement ! La DAF m'avertit que je roule un peu vite par une légère dérobade de l'arrière. Je mets un peu plus de gaz pour conserver une trajectoire convenable dans ce long gauche heureusement large. Nous parvenons à Ganges les premiers. On reste dans la voiture, moteur au ralenti et chauffage à fond pour attendre les autres. Lorsque ils arrivent, ils sont surpris de nous voir, persuadés que le Larzac était mpraticable !

Le temps de se saluer (sans pour autant arrêter le moteur) et on prend la route vers St Laurent le Minier qui essaie de se déguiser en Courchevel. La neige commence à tenir. La route de Blandas, où nous déjeunerons, est celle d'une spéciale du Critérium des Cévennes. Tous les virages sont signalés par les traces de freinage laissés par les concurrents du rallye. Nous aussi, à une vitesse bien moindre, nous freinons avant le virage pour accélérer en sortie. A ce petit jeu, les moteur monte dans les tours à chaque accélération. La DAF se comporte à merveille dans cet exercice. Un court arrêt me place en fin de convoi, et j'ai plaisr à rouler un peu fort pour remonter les autres voitures. Lors des arrêts, dolmen, menhir ou cromlech, le moteur reste au ralenti, tellement la température extérieure est basse. La DAF fait des envieux, ceux dont le chauffage ne donne pas satsfaction, sans parler de nos amis en voiture découverte. Pour le repas, j'arrête quand-même le moteur ! La salle où nous mangeons est chauffée et bien chauffée, on a pleinement profité de la daube de cerf.

Après les discours de la réunion du VA 60 et les salutations, nous devons reprendre le chemin du retour. Par sécurité, ne sachant pas dans quel état sont les routes, nous reprendrons la même route que ce matin. L'allure est au moins aussi soutenue que ce matin et le moteur aussi bruyant. On dirait que les chevaux ont hâte de retrouver l'écurie. Aucun souci n'est venu troubler cette charmante journée. Les courroies ont transmis la puissance du moteur sans faiblir et le train arrière semble bien guidé par le bras de suspension renforcé tout neuf. Mêmes éloges pour le thermostat, grâce à lui nous avons toujours eu chaud dans la voiture, à l'arrêt comme en roulant et à toutes les vitesses pendant les 236 kilomètres de cette sortie.

La seule inconnue, c'est la consommation. Impossible de se renseigner sur ce que consomme une DAF. Chacun dit la sienne ! on m'a même annoncé 13 litres. Avant de partir, j'ai rempli le reservoir à ras-bord et j'ai noté le kilométrage. Au moment de refaire le plein, je note le nouveau nombre du compteur kilométrique et le nombre de litres versés. Une rapide règle de trois m'indique : 10,96 litres/100 km. C'est beaucoup pour les 1100 cc du moteur. C'est pas énorme vu la cadence imposée à la DAF sur près de 200 km, les 36 autres ayant été parcourus à une vitesse plus raisonnable. C'est pas anormal si on prend en compte la durée de fonctionnement du moteur pour avoir une température douillette dans la voiture. Puis, de toutes façons ... c'est ma voiture !
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