Un fossé important sépare la conduite du pilotage.

Il est nécessaire d’être déjà bon conducteur pour pouvoir prétendre passer au stade du pilotage. La première démarche consiste à se faire délivrer la licence, que vous ne pourrez demander qu'en possession du permis de conduire. Il est bon de noter que vous ne pouvez participer à aucune compétition en cas de suspension de permis. C'est une raison de plus pour respecter le code de la route tous les jours. Je ne parlerai pas des gens qui sont obligé de prendre des excitants pour conduite vite, ce sont des dangers pour eux-mêmes et surtout pour les autres. Des contrôles anti-dopage existent en sport auto, et malheureusement certains s'avèrent positifs.

La concentration, les réflexes, une bonne vision, sont les qualités nécessaires d’un bon pilote. La gestion du stress est primordiale, surtout dans les épreuves spéciales.

Certaines notions sont indispensables. Le feeling de la voiture, s’il ne s’apprend pas, se cultive. Il faut anticiper les réactions de la voiture. Une voiture, en spéciale, peut se piloter de plusieurs manières : le pilote est dans la voiture, ou la voiture est le prolongement du pilote.

Si vous êtes dans la voiture, vous subissez son comportement. Ses réactions sont corrigées après, ce qui signifie qu’il y a d’abord une perte de temps pour effectuer la correction de trajectoire, et le risque de catastrophe lié au temps de retard vous mènera à vous situer à côté de la voiture.

Il semble important, pour ne pas dire primordial que le pilote assume son rôle de relations-publiques, si possible quand les autres ont encore du travail sur l'auto !!!

La voiture doit faire partie du pilote.Cela signifie que les roues se situent au bout des doigts du pilote, que le châssis est le prolongement du bassin, par exemple. De cette façon, vous anticipez les réactions de la voiture, vous n’êtes ainsi jamais surpris par elle. En pilotant, vous êtes déjà dans le virage suivant quand l’auto termine le premier. Pour arriver à ce stade, un sérieux entraînement est nécessaire. Il faut connaître la voiture sur le bout des doigts. Cet exercice se révèle nerveusement éprouvant pour les nerfs du pilote. L’entente pilote-copilote doit être parfaite et les notes doivent tomber à point nommé.

Il est une autre qualité requise pour être un bon pilote, c'est le relationnel qu'il faut avec les sponsors et la presse.